Enfance

J’ai très tôt eu la passion pour la musique, attiré par les belles mélodies, celles que l’on retient, qui nous font danser ou vibrer. Grâce aux tops 50 des chansons des années 70 et 80, J’écoute à cette époque énormément de variété française, dans des styles différents (disco, reggae, zouk, génériques tv et de films…).

Après avoir suivi des cours de solfège dans une école de musique pendant 5 ans, je pratique durant 2 ans (et de façon très laborieuse) la guitare classique. Je n’ai réellement pu en jouer que lorsque j’avais dépassé la taille de la guitare…

 

1988

C’est l’année de la découverte (vraiment par hasard) de l’album « Révolutions », acheté en cassette. J’ai eu un coup de coeur immédiat avec ces musiques et ressenti immédiatement un choc. Je découvrais l’essence même de ce que je voulais : pouloir exprimer des émotions à travers la musique, chose que je ne parvenais pas à faire dans la vie de tous les jours.

 

1989

Avec l’acquisition du 33 tours « Synthétiseur 1« , un best-of des meilleures musiques jouées au synthétiseur à l’époque, j’allais commencer à vouloir moi aussi apprendre le clavier. Suite à l’acquisition d’un Yamaha PSS-580, je formais un premier groupe avec Christophe Martinat et Dominique Ferrare.

Les années groupes

1991-92

Puis un nouveau coup de cœur arriva, avec la découverte chez un ami des chansons de Jean-Jacques Goldman sur son album « Non homologué ». Me reconnaissant complètement à travers ces chansons, je sus que je voulais en faire mon métier.

Après quelques 1ères compositions maladroites, je formais un 2e groupe cette fois variété/rock, avec quelques amis musiciens : « INITIAL ». Nous avions en ligne de mire la fête de la musique le 27 juin 1992. Ce fut pour nous un premier concert mémorable car on avait joué devant 300 personnes, et qu’en plus on était accompagnés sur scène par la chorale du Subdray venus nous rejoindre à la fin. Avec Christophe, nous les accompagnerons au clavier dans leurs propres représentations, dans des églises et salles des fêtes.

1993

Suite à l’obtention du bac, mes parents m’achetèrent un Roland-D70, que je complèterai après avec un ordinateur Atari 1040 STE et le logiciel Cubase qui me permettront de composer plus facilement et créer mes 1ères orchestrations (et que je garderai une dizaine d’années).

1994-95

En parallèle de mes études économiques (que j’aimais bien) et comptables (que je n’aimais pas du tout), je me produisais avec Christophe dans de nombreuses animations de mariages avec la formation « Arc-en-Ciel », moitié live, moitié disques.

Au niveau technique, ce ne fut pas la panacée à cause de ses 2 immenses enceintes intransportables et des aléas survenus dans les soirées : par exemple des salles des fêtes qui disjonctaient, une crevaison avant un mariage, une enceinte ou l’ordinateur qui tombaient…

 

1995-98

Puis vient la création d’un 3e groupe, plus rock celui-ci, nommé « KRYSTALYS », avec Vincent Vernet à la guitare, son frère Benoît Vernet à la batterie et Brice Troffigué à la basse. On reprenait tous les grands standards français de l’époque comme ceux d’Indochine ou de Téléphone. En tout, une trentaine de concerts seront donnés dans des bars de Bourges (notamment au Cujas ou au Beau Bar), en cumulant parfois 2 endroits le même soir.

En 1996, j’obtiens le DPECF (c’est comme un DUT, équivalent bac+2 en comptabilité).

Il y eut aussi à quelques concerts qui ont été donnés dans des boîtes de nuit du Cher, comme au Jordy’s et au Number One. Certaines représentations ont accueilli de 100 à 300 personnes, ce qui nous a valu à l’époque quelques articles dans les journaux locaux comme le Berry républicain ou la République du Centre-Ouest.

Ce groupe restera formé 3 ans et se séparera après une dernière prestation au Cap d’Agde en juin 1998.

Phase de tests

1998-2001

Voulant travailler sur mes propres compositions, je me suis mis à écrire des chansons en 1998 et suis devenu membre à la Sacem.

J’ai beaucoup oeuvré en solo à cette époque en réalisant de nombreuses maquettes, et je me suis aussi fait aider par un guitariste : Stéphane Coutant. Je suis même allé enregistrer l’une d’elles au studio Pot’art à Henrichemont.

Pendant quelques années, j’ai cherché à améliorer le son global et à identifier celui qui me correspondait. J’ai fait pareil pour les arrangements, en essayant de trouver le juste milieu entre électronique et acoustique.

Puis j’ai voulu repousser mes limites et je me suis essayé ici ou là dans des émissions comme « la nouvelle Star » ou des castings locaux, sans grand succès ni commentaires élogieux.

 

2001

J’entre à Bouygues Télécom pour y travailler au service client. Devant les difficultés que j’ai à finaliser un album et devant le peu d’enthousiasme suscité quand je chantais, je fais alors assez naturellement une pause musicale de quelques années pour vivre d’autres choses.

 

2007-09

Après ces quelques années d’interruption, l’envie de créer revient et je me remets à composer sur du nouveau matériel et dépose un peu comme ça mes quelques musiques et chansons sur « Easyzic », un site où des artistes inconnus peuvent se faire connaître.

Je fus surpris de constater au bout de quelques mois que mes compositions avaient généré + de 20 000 écoutes et quelques 7 000 téléchargements !

 

2010

Je décidais d’écrire pour d’autres artistes, comme Mag Hantson ou Sophie Liani. Un projet de comédie musicale faillit voir le jour mais il y eut un problème de financement.

2011

Souhaitant apprendre pour savoir comment obtenir une meilleure qualité de son, j’allais au studio du Faune en Bretagne pour y enregistrer des nouvelles chansons. Mais comme d’habitude je n’en étais pas satisfait ! Ni des mixages, ni du chant (c’est d’ailleurs ici que je me suis rendu compte que je n’étais pas un vrai chanteur, que ce qui m’intéressait était de comprendre comment fonctionnait la voix et comment on l’enregistrait). Et en plus, mes arrangements étaient complètement dépassés…

Mais ça m’a énormément fait progresser malgré tout, et j’ai gagné de la confiance, et ça, c’était le plus important !

Cette même année, je cherchais à créer ou reprendre une entreprise et suite à une opportunité, je devenais co-propriétaire d’un magasin de fleurs et donc associé d’une SARL. Les études me rattrapaient ! J’arrivais au stade de dirigeant, en parallèle de mon travail de salarié à Bouygues Télécom où cela ne se passait plus très bien, car Free était passé par là et le métier de conseiller était devenu difficile à supporter.

 

2012

J’ai eu besoin d’écrire 15 nouvelles chansons mais idem, le son général n’était pas du tout à la hauteur de mes attentes !

Par contre, mes chansons étaient bien et j’avais progressé sur les textes. Et j’avais réussi les orchestrations qui évoluaient avec des sons plus ethniques.

Nouvelle période de groupes

2014

Quelques animations de lotos plus tard (drôle d’idée encore mais j’avais besoin de me prouver certaines choses), j’ai vécu une fin d’année difficile car marquée par le décès imprévu d’un ami très proche. Assurément la fin de l’insouciance.

2015

Je n’avais pas refait de musique depuis 2012 et subitement en 2015, je me remis à écrire de nouvelles chansons mais sans les terminer. Alors que les compositions deviennent comme je les souhaite (au niveau de l’écriture), je ne les finis pas et les orchestre à peine. Je ne les démarche pas non plus et laisse tout ce que j’entreprends en suspens…

2016

C’est une année qui marque des décisions de vie importantes pour moi, après, il faut bien le dire, un certain laisser-aller.

Si 2015 avait été une très mauvaise année, 2016 est en revanche celle de la remontada.

Après une série d’échecs et de constats sur mes propres limites, je décidais de me recentrer et d’initier un développement personnel assez poussé avec un programme étalé sur plusieurs années : la reprise en main des affaires (travail, comptabilité du magasin, finalisation de projets), du sport, de la méditation, de l’hypnose, des formations (pas seulement musicales), du bien-être, des sorties, des voyages et… plus de musique !

Parmi les impulsions données à ce moment-là, il y avait aussi une meilleure compréhension de ce que j’aimais, de ce qui m’animait dans la vie, et j’ai commencé à aller mieux.

Concernant la musique, j’ai voulu m’y remettre plus sérieusement cette fois et pour cela, j’ai créé avec un ami d’enfance un groupe de variétés pour accéder de nouveau à la scène.

J’ai ainsi pu donner quelques concerts en tant que musicien qui ont été plutôt bien accueillis par le public, notamment au bar la Civette à Bourges et à l’Angélus à Gien, mais avec un répertoire de reprises. Finalement, je quitterai cette formation qui tournera encore des années plus tard sous le nom de « Nataly.C« .

2017-18

Je joue aussi du clavier dans le groupe « IFUNK » où une quinzaine de concerts seront donnés pour des associations sur des scènes ouvertes, dans des bars, à Bourges et Saint Germain du Puy.

Multipliant les expériences, je deviens brièvement la même année choriste pour les choeurs de Bourges. mais il y avait trop de chants en latin pour poursuivre l’aventure… et j’avais fait le tour de la question.

De nombreux projets

 

2018

Puis à nouveau je réorchestre mes chansons mais je suis à nouveau déçu du résultat… En parallèle de ça, mes musiques instrumentales, elles, sonnent comme je le souhaite.

A l’été, je quitte Bouygues Télécom après 17 ans de bons et loyaux services et j’obtiens grâce à une formation à Issoudun le titre de conseiller en insertion professionnelle. Là non plus je décide de ne pas poursuivre l’expérience… trop déçu du milieu « social » (ou pas) dans lequel évoluent certains employés. J’y ferai néanmoins la rencontre de gens très sérieux et vraiment impliqués dans leur métier.

Je choisis de rester provisoirement dans un milieu que je connais, celui de conseiller de clientèle et travaillerai tour à tour pour Réglomobile et EDF avant de renoncer définitivement à ce métier, n’ayant plus la patience nécessaire vis-à-vis de la clientèle et pour en supporter la productivité.

Je choisis donc de faire une nouvelle formation à la Loupe pour être développeur web (que je ne développerai pas). Au cours de cette année, je ne pouvais que constater une qualité relationnelle que j’avais sous-estimée chez moi jusque là : les gens me parlent très facilement de leurs problèmes et de leurs inquiétudes…

 

2019-20

En décembre, après m’être formé de façon plus approfondie aux techniques d’enregistrement et de mixage, tout est prêt. Il va maintenant falloir aller jusqu’au bout et oser exposer mon travail musical au public. Ce sera chose faite grâce aux réseaux sociaux. A ma grande surprise, le public est très réceptif. La 1ère musique instrumentale « Paradoxes » est même téléchargée quelques centaines de fois.

Fort de ce 1er succès, je lance un 1er album appelé ELEMENTS avec un autre titre « To stay with your absence » , une musique plus électro et rythmée. Mais surtout je réarrange « The waltz of time », une valse que j’avais composée en 1994! Pour le clip, n’ayant pas vraiment de budget, j’ai l’idée de me servir d’extraits des films de Charlie Chaplin, tombés dans le domaine public… Ils seront parfaitement remis en lumière et synchronisés à ma musique grâce à Pierrick Brisset, du Studio Centauri.

En quelques mois seulement, je réalise plus de 3000 téléchargements de « The Waltz of time » et 10 000 partages sur Facebook. A la rentrée 2020, ma chaîne YouTube dépasse les 500 abonnés.

Dans la foulée, je me sépare du magasin de fleurs (fonds et bâtiment) et me lance dans des activités de correction de textes.

Fin 2020, je perds un nouvel ami que j’avais connu lors de ma formation à la Loupe. Malgré les kilomètres qui nous séparaient, on s’écrivait régulièrement. Je garde en tête ses blagues et ses dessins très inspirés.

2021

Après cela, je sors deux nouveaux projets de musiques électroniques, dont une musique au piano, « Promise », qui plaira beaucoup et « Today as tomorrow », avec des cornemuses et un clip lui aussi réalisé par Pierrick Brisset.

« Contemplation » sera plébiscitée pour l’émotion qu’elle dégage.

Enfin, et toujours dans le but de me diversifier, je sors un album de musiques de méditation : Return of the sources.

 

2022

C’est au retour de la fin d’un contrat de travail sur Poitiers que je réécoute d’anciennes chansons que j’ai faites et que je me mets en tête de finaliser un album de nouvelles, dans le but cette fois de les proposer à des interprètes (dans le futur).

Début 2022, je compose de nouveaux titres et couant juin, je pars enregistrer des maquettes au studio Luna Records à Bourges.

En juillet, je tourne mon 1er clip en « vrai » à Vierzon avec le vidéaste Lucas Sajot.

Un single en sort en septembre : « Sous une bonne étoile » avec la voix de son compositeur. Mais il n’est pas question que je sois chanteur. En toute objectivité, je n’en ai ni les qualités ni l’envie de le devenir (le constat que je réalise depuis 2016 se confirme assez précisément).

Dès la fin des enregistrements, je cherche à rebondir et c’est là que de nouvelles compositions (des valses cette fois) sont arrivent, à la fin de l’été 2022 et après quelques jours passés sur la côte Atlantique.

Je décide en amont de changer ma manière de composer. Je m’ouvre davantage à l’inspiration, je la laisse venir et j’enregistre de suite ce qui vient. Puis je laisse « mijoter » quelques jours, le temps que les mélodies évoluent dans ma tête. C’est d’ailleurs le moment le plus spécial de la composition, car je ne cesse de me répéter encore et encore les mélodies.

Puis je décide également d’intégrer le mixage et le mastering dès l’étape de composition pour que tout évolue ensemble et que cela donne quelque chose de très cohérent. Je ne crois pas m’être trompé !

Autre changement technique notable, depuis cette année, je travaille sur Ableton et non plus Cubase (que j’utilisais depuis 30 ans).

2023

Alors qu’en début d’année, j’obtiens le permis D pour me permettre de conduire des cars et de m’assurer de quelques revenus, je décide de tourner une 1ère vidéo de valse, sans trop savoir si les gens allaient adhérer…

En mars, la vidéo nommée « L’impétueuse » sort sur Facebook et est bien accueillie.

Pour garder une certaine régularité, j’en enregistre une autre dans la foulée pour la valse « Rebelle« . Elle atteindra jusqu’à 200 000 vues sur le même réseau social. Puis sortiront de terre « La Valse Providentielle » et « L’audacieuse« .

Je travaille donc lors de ce 1er semestre au mixage et au mastering d’un album CD et à  réactualiser mes anciens titres pour qu’ils soient joués en concerts avec quelques anciens titres.

En septembre, j’ai l’idée de lancer un financement participatif pour accompagner la sortie de l’album et me permettre, selon les possibilités de chacun, d’avoir des musiciens sur scène.